Nos informations sur la scintigraphie

NON, la dose de radioactivité est très faible et est éliminée rapidement par les urines.

Le rayonnement reçu est comparable à celui d’un examen radiographique « radio ». Il n’augmente pas avec le nombre de clichés. Les substances injectées ne sont ni toxiques, ni sources d’allergie ou douleur.

Tout le monde, même les nourrissons et les personnes âgées. La seule contre-indication à l’examen est le risque de grossesse pour les femmes en âge de procréer, le personnel à votre arrivée vérifiera donc ce risque avec vous.

Si vous êtes enceinte ou si vous avez un retard de règles, vous devrez le signaler au personnel avant l’injection. Dans certains cas, des précautions doivent être prises. La scintigraphie ne pose par contre aucun problème pour une grossesse débutée après l’examen.

Si vous allaitez, signalez-le également. Nous vous dirons s’il faut interrompre l’allaitement et combien de temps.

Généralement, non, sauf si des informations spécifiques vous ont été données lors de la prise de rendez-vous. Avant la scintigraphie, vous pouvez manger, boire comme d’habitude et venir seul à votre examen.

Il n’est pas nécessaire, en règle générale, de modifier votre traitement. Selon le type de scintigraphie, vous aurez été informé des dispositions à prendre avant l’examen.

 Vous pouvez être accompagné. Par contre, il devra rester en salle d’attente pendant votre examen.

Le délai entre l’injection et les images dépend de l’organe que l’on explore.

Ce délai dure de quelques minutes à quelques heures, le personnel peut vous autoriser à sortir entre les deux parties d’examen.

Il est possible que des patients arrivés après votre accueil soient pris en charge avant vous (examens scintigraphiques différents).

L’examen est indolore. L’injection intraveineuse est similaire à un prélèvement sanguin.

Elle ne provoque aucun malaise ni sensation particulière.

Vous pourrez conduire et reprendre toutes vos activités habituelles, y compris votre travail.

On vous conseillera de boire beaucoup. Le peu de radioactivité qui subsiste après l’examen s’élimine naturellement par les urines.

La scintigraphie ne présente aucun risque pour vous ou votre entourage. La quantité de produit radioactif est très faible. Il n’est pas conseillé de limiter les contacts avec votre entourage après l’examen. La dose de radioactivité potentiellement reçue par votre entourage après un examen diagnostic est équivalente à un aller-retour Paris-New York. Par principe de précaution, limitez dans les heures qui suivent les contacts rapprochés (moins d’un mètre) avec les femmes enceintes et nourrissons. 

Merci de signaler au personnel si vous prenez l’avion dans les 3 jours suivant l’examen scintigraphique afin de vous délivrer une attestation d’injection de radioactivité (détection au portique de l’aéroport).

L’original de votre dossier scintigraphique vous est remis directement ou alors adressé à votre domicile, les médecins prescripteurs ayant accès aux images et compte-rendu de votre scintigraphie via notre site Internet. Nous vous conseillons malgré tout, en cas de consultation ultérieure, d’emmener l’original « papier » pour le montrer directement à votre médecin.

Oui. 
De nombreuses raisons à vos douleurs sont visibles en IRM et en scintigraphie. Par exemple, une fracture peut être visible sur l’IRM et/ou la scintigraphie. La scintigraphie peut détecter des inflammations des tendons même si elle est moins performante que l’IRM.

Ainsi, si vous n’avez pas de délai rapide (ex : pas avant 2 – 3 mois) d’IRM dans votre région (Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres, Vienne, Poitou-Charentes), vous pouvez demander à votre médecin de vous prescrire une scintigraphie pour avancer sur le diagnostic.

Nos délais sont rapides : en général, une semaine.

Cela peut permettre d’adapter le traitement et la prise en charge (ex : arrêt de travail si nécessaire).

Regardez l’exemple de cette patiente qui est venue chez nous :

Madame M. a des douleurs importantes sur le pied depuis un choc il y a 3 semaines. La radiologie faite aux urgences ne montre rien. Les douleurs ne passent pas et la marche est difficile. Son médecin lui a prescrit une IRM mais elle n’a pas réussi à avoir de rendez -vous sur Niort, Nantes, Poitiers ou La Rochelle avant 3 mois. Elle était prête à passer une IRM sur Paris. Elle a finalement revu son médecin qui lui a prescrit une scintigraphie osseuse. Elle a eu un rendez vous en 4 jours. La scintigraphie a trouvé une fracture. La patiente a pu revoir son médecin qui lui a prescrit un arrêt de travail et elle n’a pas eu besoin de passer d’IRM.

La scintigraphie osseuse apporte des informations différentes par rapport au scanner et à l’IRM. Ainsi, la scintigraphie verra très bien les lésions osseuses actives (ex : une fracture non consolidée). Le scanner peut avoir du mal à détecter certaines fractures et l’IRM peut être gênée par l’œdème osseux.

De plus, lorsque plusieurs articulations souffrent (ex : arthrose), la scintigraphie met en évidence celle qui est responsable de la douleur, ce qui peut être parfois plus dur à détecter en IRM.

Par contre, elle ne pourra pas voir aussi bien que l’IRM les lésions des ligaments et des tendons et pas du tout les lésions des structures plus fines, comme les nerfs ou les ménisques, que l’IRM détecte très bien.

En résumé, la scintigraphie est complémentaire au scanner et à l’IRM et bien qu’elle puisse détecter certaines lésions vues par le scanner ou l’IRM, elle ne les remplace pas.

Oui.

N’hésitez pas à les poser au personnel médical.